和紙作りアトリエ・レポート
2016年3月19日(土) 11時~12時半
アジア美術館にて
3月19日に開催された和紙アトリエはニース日本人会の田島三保子会長と美術館Hélène
Cordonnier館長の出席及び先導の元、アジア美術館内で開催された。
アトリエ指導者は1月14日より3月21日までアジア美術館で作品展開催中の和紙現代アーティスト磯部錦司氏で、参加者は日本人会会員8人を含むみ13人での構成であった。開始にあたり非常に長い時間と繊細な仕事が要求される和紙の伝統的製作過程のドキュメントビデオで紹介され、引き続き三つの異なる原料、三椏、楮、雁皮で作られたこの和紙の見本が実際に提示された。中でも一番普及されている楮は絹糸作りの繭を育てる桑の木が原料であり、大変丈夫な紙であることから日本の伝統的家屋の建築にも使用され、奈良の寺には何世紀も前に作られた和紙がいまだに形を変えず保存されている。
アトリエは磯部氏の名前筆書き書道デモンストレーションから始まり、その後私達も和紙作りの実践に入った。
濾過器(ふるい)を水にもぐらせ、慎重に水切りをし、枠からはずした濾過器を平面に置き、その上に参加者の希望や個性によっては枯葉など物を挿入することも出来る。
次に濾過器から紙となるものをはずし、水気をぬぐい乾燥を促す、そして好みによって筆で模様を入れた装飾作業も出来る。
親睦的雰囲気の中、学ぶ喜びと共に幸せな時間を過ごした参加者達は、最後に各々自分達の和紙作品を手にして美術館をあとにした。
ニース日本人会会員
Jean-Paul HAZARD
UN ATELIER DE WASHI
Un atelier de WASHI s’est
déroulé le 19 mars dernier dans l’enceinte du musée départemental des Arts
Asiatiques, à l’initiative de Mesdames Mihoko TAJIMA, Présidente de l’ARJNCA et
Hélène CAPODANO CORDONNIER, Administrateur du musée, toutes les deux présentes.
L’atelier était animé par Kinji
ISOBE dont les toiles ont été en exposition au musée du 14 janvier au 21mars
2016. Treize personnes y participaient dont huit membres de l’ARJNCA.
La session a débuté par la
projection d’un documentaire sur le processus ancestral, long et délicat, de la
fabrication du WASHI, papier traditionnel Japonais.
Elle s’est poursuivie par la
présentation d’échantillons de ces papiers.
Il y a trois catégories de WASHI
: KOZO, MITSUMATA, et GAMPI, selon la nature de l’arbuste qui a été utilisé
pour leur élaboration.
Le plus répandu, le KOZO
provient du murier sur lequel sont élevés les vers à soie.
Ces papiers ont des qualités
exceptionnelles de résistance qui les font aussi utiliser dans la construction
des bâtiments traditionnels.
Après une démonstration de
calligraphie par Kinji ISOBE, les assistants sont passés aux travaux pratiques.
Comme il n’était, bien
évidemment, pas possible d’apporter des branches de végétaux par avion, la pâte
à papier élaborée à partir d’un mélange d’eau, de fibres broyées, séchées et de
colle, était déjà préparée.
Immersion d’un tamis dans le
mélange, égouttage précautionneux, pose d’un deuxième tamis sur le précédent,
ajout d’inclusions pour personnaliser le travail, décollage de la feuille des
tamis, essorage, séchage accéléré, éventuellement quelques coups de pinceaux
pour apposer un motif décoratif.
Et tous sont repartis avec
leur création, heureux de ces instants qui, outre le plaisir de
l’apprentissage, leur ont fait partager un grand moment de convivialité.
Membre de l’ARJNCA
Jean-Paul HAZARD